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Les jeux-vidéo : tous nocifs ?

 Du jeu en réseau au jeu sur console ou sur smartphone, le jeu vidéo s’est démocratisé. Fille, garçon, jeune, vieux, tout le monde joue. Mais les jeux vidéos sont-ils sans danger ?

 

Depuis son apparition dans les années 70, le jeu vidéo a beaucoup évolué. Tout d’abord cantonnés aux jeunes garçons, ils ont su s’orienter vers un public beaucoup plus large notamment avec la sortie de la console Wii de Nintendo en 2006. Les jeux vidéo spécialisés tels que les jeux d'arcade, auparavant communs, ont progressivement diminué dans leur usage. Le jeu vidéo est aujourd'hui considéré comme une industrie, et parfois envisagé comme une forme d'art. Les plus talentueux peuvent même en vivre à l’image de Bora Kim,  22 ans, joueur professionnel à League of Legend. Il s’est installé en Allemagne, non loin du site de Riot-Games, la maison responsable de la création du jeu. Là-bas, il touche 3600 euros par mois, s’entraînant avec son équipe en moyenne 6 heures par jour. Cependant, pour de nombreux parents, les jeux vidéo représentent une menace pour la scolarité et parfois même la santé de leur enfant.

 

Addict or not addict ?

 

Ces derniers ont-ils raison de redouter l’utilisation des jeux vidéo ? Depuis quelques temps des recherches ont tendu à démontrer qu’ils pouvaient déclencher un comportement addictif. Ces « Geeks » se réfugient dans ces jeux et se coupent du reste du monde.  L’entourage qui en pâti doit souvent avoir recours à des méthodes de sevrages draconiennes pour « sauver » le joueur. Cependant  « à ce jour, aucune classification internationale ne retient l’existence d’une « addiction » aux jeux vidéo, explique Serge Tisseron, psychiatre et de poursuivre, la toxicité des jeux vidéo existe bel et bien. Ni plus ni moins importante que celle du livre, de l’automobile, ou d’une activité sportive pratiquée sans freins ni précautions. ». Un avis partagé par Jean-Claude Matysiak, responsable du service d’addictologie du centre hospitalier de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) : « Quand le joueur a envie de décrocher, n’y arrive pas, en souffre, on considère qu’il est malade. Ce qui était une distraction a envahi sa vie. Mais en général, même si les joueurs ont du mal à se freiner, ils ne sont pas accros pour autant. Je tiens à le souligner, d’autant que c’est nous, psychiatres, qui en identifiant la dépendance pathologique aux jeux vidéo avons déclenché un vent de panique ».

 

Une vie après les jeux

 

Si en effet, les jeux vidéo ne sont pas la source du mal, ils constituent pour certains un refuge, une bulle coupée du monde. « J'étais un accro aux jeux vidéo. Je m'en suis sorti. Il m'est arrivé de passer de 14h de l'après-midi à 7h00 du matin devant mon ordinateur à jouer, témoigne David, un ancien joueur. Depuis, j'ai arrêté les jeux vidéo. Ce que j'ai gagné ? La vie. Il me reste encore de nombreuses années devant moi pour découvrir le monde, vivre des expériences intenses, rencontrer des gens formidables ». Il y a donc une vie après les jeux. Ces derniers ne sont pas dangereux en tant que tel, tout dépend de l’utilisation qu’on en fait. Il existe désormais des jeux pédagogiques, des jeux pour se maintenir en bonne santé ou pour créer. Une solution pour que les parents arrêtent de s’inquiéter, se mettre eux-même aux jeux vidéo !

    

Martinien Bordeux

L'alcool et les jeunes

Interview de Madame Dick, infimière scolaire du lycee agricole du Paraclet. Elle répond aux questions des lycéens de 2ndeB sur les risques de l'alcool sur la santé.

Alcool assistance :

 

www.alcoolassistance.net  alcool.assist@wanadoo.fr, 01 47 70 34 18

Le mot de trop

 

700 600 élèves français, de l’école au lycée, sont victimes de harcèlement. Moqueries, surnoms méchants, insultes et menaces… Le harcèlement peut prendre de multiples formes. On parle de harcèlement lorsque cette violence est répétitive, avec une intention de nuire et que la victime se trouve dans l’incapacité de se défendre. Il peut être moral, physique, sexuel… Il est parfois difficile de reconnaître une situation où un élève est harcelé, car le harceleur agit de façon cachée et les formes que peut prendre le harcèlement sont souvent interprétées comme de simples chamailleries d’enfants. Avec Internet et les réseaux sociaux, le harcèlement n’a plus de frontières. Le cyber-harcèlement est dangereux car il s’exerce en dehors du cadre scolaire et de façon permanente. Les victimes sont sous pression continuellement : elles n’ont plus de lieu ou d’instant où elles se sentent à l’abri. Il est important que les jeunes connaissent les bonnes pratiques sur Internet pour qu’ils sachent se protéger et agir contre le cyber-harcèlement.

 

 

 

 

Si vous êtes victime de harcèlement vous pouvez contacter les suivent numéros :

 

SOS harcèlement : www.nonauharcelement.education.gouv.fr, numéro vert : 3020

 

SOS homophobie :

www.sos-homophobie.org, 01.48.06.42.41

 

 

 

 

 

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